LA PREMIERE BOUCHEE - AGNES CASTERA - ROMAN

Mon premier roman: “LA PREMIERE BOUCHEE”

Mon premier roman, La Première Bouchée, est en librairie!
Les 15 et 16 juin je serai à Livres en Folie au Parc du Mupanah et pourrai vous signer votre copie! Merci pour vos encouragements.

LA PREMIERE BOUCHEE - AGNES CASTERA - ROMAN


Pour ce mariage peu traditionnel, au budget limité, c’est un mille-feuille que Lilly offrirait en lieu et place de gâteau. C’était son dessert préféré, et comme il lui semblait approprié à la circonstance! Une vraie allégorie : les innombrables feuilles fines lui rappelaient que la vie était faite de mille surprises. La crème pâtissière à la consistance parfaite qui les reliait symbolisait le nécessaire élément réconciliateur et rassembleur dans toutes les étapes de la vie. Le glaçage lisse disait qu’il y avait malgré tout des moments où les choses sont faciles. Mais le dessin classique en vagues posé dessus était le rappel qu’on est parfois au creux de la vague, mais parfois aussi à son sommet. La vue d’un mille-feuille lui donnait toujours l’eau à la bouche. C’est un délice d’en prendre une bonne bouchée ! Mais, inévitablement, à la première bouchée, la crème pâtissière bave et coule… C’est plein de leçons, un mille-feuille : croquez la vie à pleine dents, il y aura toujours des bavures, mais tenez bon, essayez de rectifier… le résultat final est délicieux.

6 thoughts on “Mon premier roman: “LA PREMIERE BOUCHEE””

  1. La première bouchée, un roman qui m’a tout de suite attrapée. Une description tout à fait réelle et sensible d’une époque, d’une ville et d’un milieu que j’ai bien connu et qu’Agnès m’a fait revivre avec son style délié. Je n’ai pu lâcher Lilly et Romain, je me suis fâchée, j’ai compati le couple, j’ai admiré le courage de Lilly, j’ai revu les complexes de plusieurs personnes et surtout j’ai réfléchi sur le rôle de la religion, facteur central du noeud de cette histoire. Merci Agnès, ça faisait longtemps que je ne dévorais un livre.

    1. La religion est très influente dans les vies, même dans celles des athées. Elle nous impose des croyances et des comportements que nous sommes heureux de suivre avec la Foi.

  2. Un pâte légère, une crème parfumée aux essences d’Haïti , Agnès Castera nous livre des feuilles savoureuses avec “La première bouchée”.
    > Ne vous y trompez pas : cette “delicatessen” est posée sur une plaque incandescente.
    > Un acte qui pourrait traduire son responsable devant un tribunal pénal, fracture la vie de Lilly, le personnage central, mineure victime d’un viol “commis par un ascendant ayant autorité sur elle”.
    > La finesse de style d’Agnès Castera est de ne pas dire les faits sèchement.
    > Elle avance au fur et à mesure dans son propos avec grâce et légèreté.
    > Pourtant, elle dénonce les convenances sociales qui condamnent Lilly à s’unir à l’auteur du crime et subir ainsi une double peine pour sauver l’honneur “bafoué ” de son entourage.
    > La charge de l’auteure est forte contre un amour maternel défait, quand la fille sort des canons fixés par son milieu, canons que la mère érige en règles absolues.
    > Agnès Castera écrit un roman féministe qui interpelle les hommes.
    > Lilly ne peut pas compter sur eux.
    > Le père se défile.
    > L’homme qui a brisé le destin de sa fille, use légalement du corps de celle-ci et sans y voir aucune contradiction, poursuit une quête spirituelle.
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    > Agnès Castera, mine de rien, vous demande de lever la fine couche de son histoire et pousse le lecteur à y voir clair.
    > Elle l’interpelle sur plusieurs thèmes dont un surgit : le spirituel peut-il encore surpasser le temporel quand l’individu doit assumer des obligations matérielles?
    > Temporel et spirituel sont-ils compatibles et fongibles dans une vie séculière?
    > Les devoirs qu’implique la parentalité, n’ont-ils pas une prééminence absolue sur toute autre contingence dès que paraît l’enfant?
    > L’introduction subtile dans le cours du récit d’un jeune personnage masculin, image renversée de Lilly pose la question.
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    > Agnès Castera sous-tend des choses fortes en les nappant de couleurs.
    > Elle a fait le choix difficile de ne pas tomber dans la description misérabiliste et au contraire, celui de suivre sans pathos avec infiniment de finesse voire d’humour la vie d’une adolescente-mère “malgré elle”.
    > “La première bouchée ” va et doit soulever des débats.
    > Il faut lire, offrir ce roman courageux dont l’auteur a l’élégance de laisser le lecteur en imaginer la suite.
    >
    > Maurice Rivière

    1. Merci Maurice d’être un de mes lecteurs et d’avoir pris le temps d’écrire ce commentaire que j’apprécie beaucoup. Bonne et heureuse année. 2018

      1. Quelle belle et profonde analyse Maurice Ce fut un plaisir de te lire. Attendons la suite tant en débats qui s imposent qu en suite de roman n est ce Pas ?

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